Le bian zheng chez l’enfant ne se résume pas à l’observation du teint, comportement, posture, la veinule de l’index,... mais aussi l'observation du pavillon auriculaire pour affiner le protocole de soins sino japonais (xiao er tuina et shonishin). Pour les enfants plus grands il est intéressant d’ajouter des graines de vaccaria sur les zones réflexes auriculaires. L’exemple ci contre présente le pavillon auriculaire d’un enfant de 9 mois présentant un syndrome de Pierre Robin et qui est nourrit par sonde. Il faut savoir que la nourriture par sonde est de nature froide et humide. Ce qui sur du long terme favorise l’accumulation d’humidité dans le moyen réchauffant favorisant le ji shi. Lors de la séance le bian zheng s’oriente donc vers une stagnation alimentaire. Le motif de consultation : inappétence. Autres signes associés : agitation, troubles du sommeil, selles malodorantes , veinule de l’index pourpre et zones auriculaires manifestant une chaleur de Yangming, Foie, Poumon. L...

  Se former avec passion et sérieux L’équipe enseignante du CFTMC, se compose de professionnels passionnés (praticiens mtc, sage-femme et ostéopathe). Leur compétence va bien au-delà de la transmission et de la diffusion d’information. En effet, leur transmission des savoirs concerne non seulement l'enseignement des connaissances théoriques et pratiques, méthodes, outils ou procédures, mais également le partage de des  expériences cliniques qui vont permettent d’aider les apprenants à développer des aptitudes spécifiques des soins sino-japonais de l'enfant en leur montrant comment les appliquer dans des situations réelles.  Les apprenants devront être capables d'intégrer, de réfléchir et de réutiliser ces connaissances pour qu'elles deviennent véritablement utiles et applicables dans leur cabinet.  

Ayant récemment participé au séminaire de pédiatrie donné par ma consoeur Maria Rando Gonzalez, je voulais saluer son travail. Incontestablement, Maria a mené ces dernières années des recherches de niveau universitaire dans cette spécialité - et tout cela avec « les moyens du bord » -  tout particulièrement dans la définition en pédiatrie chinoise des maladies d’asymétrie du nourrisson et spécifiquement dans l’approche théorique et clinique du syndrome « Kiss » et de ses conséquences sur les diverses maladies et le développement du nourrisson et de l’enfant. Observations cliniques, mises à l’épreuve, conclusions, identifications des syndromes, méthodes de traitement, questions encore en suspens : tout y est. Bien plus qu’une chercheuse, Maria est une véritable pionnière.  Je ne doute pas que l’intelligence et l’innovation de leurs travaux puisse un jour constituer un pas important de la médecine pédiatrique dans tous les aspects du développement de l’enfant. ...